Vous l’avez peut-être constaté : les salles de kinésithérapie sont en pleine transformation à la Clinique Saint-Luc Bouge.
Des rénovations en profondeur pour vous offrir plus de confort et de facilité.

La Clinique Saint-Luc Bouge dispose actuellement de trois centres de revalidation. Des salles qui ont été – ou seront prochainement – totalement rénovées.

Quel est l’objectif ?

Améliorer le confort des patients et des soignants et faciliter la prise en charge. Fin décembre 2022, les patients ont ainsi pu découvrir une toute nouvelle salle de revalidation orthopédique, traumatologique et neurologique.

Plus ouverte, plus lumineuse et plus accueillante, elle est aussi plus facilement accessible aux personnes à mobilité réduite.  » Elle est surtout plus moderne et dispose d’une installation multimédia aux normes », souligne Olivier Dal Maso, kinésithérapeute, spécialiste à l’École du dos. « La salle n’est pas plus grande mais elle est beaucoup plus fonctionnelle. Les ergothérapeutes avec qui nous travaillons bénéficient d’un espace de travail nettement mieux agencé. Et puis nous avons des vestiaires ! Ce qui ravit les patients.  »

Les prochains travaux débutent ce mois-ci pour la salle de kinésithérapie respiratoire. Ils prévoient une augmentation de l’espace de 15 à 20 m2 ce qui contribuera à améliorer les conditions de travail. Les kinés travaillent en effet régulièrement en groupe. Un espace plus grand permettra donc de meilleures interactions. La salle devrait également être plus lumineuse, plus accueillante et plus confortable.

Enfin, la salle de kinésithérapie cardiaque devrait elle aussi être rénovée dans le courant de l’année. Cette salle en carré sera plus conviviale et permettra une vue globale sur tous les patients. « La salle est située dans
le bâtiment adjacent à la clinique, avec tout le pôle pluridisciplinaire : tabacologues, diététiciens, psychologues, explique Olivier Dal Maso. Ces travaux apportent une modernisation globale des salles de kinésithérapie qui disposeront toutes d’un matériel de pointe. Nous allons pouvoir proposer plus de confort à nos patients et une prise en charge encore plus efficace et plus qualitative. »

Une équipe hyper spécialisée

Actuellement, 41 kinésithérapeutes travaillent sur le site de la Clinique Saint-Luc Bouge. Et pour toujours rester à la pointe, chacun d’eux s’est spécialisé dans un domaine. « Quand on fait un peu de tout, c’est difficile de se mettre à jour et de se former sur tout, poursuit Olivier Dal Maso. En se spécialisant, on ne s’éparpille pas, on s’améliore et on offre un meilleur service. Nous communiquons aussi beaucoup entre nous, notamment lors de nos réunions annuelles. Nous savons ainsi quelles sont les spécificités de chacun et pouvons orienter nos patients vers le spécialiste qui lui convient le mieux. Aujourd’hui, à Saint-Luc, nous rassemblons l’ensemble de tout ce qui peut
se faire en rééducation. Nous sommes complets. C’est notre force. Si un patient vient chez nous, nous pourrons toujours le rediriger vers un collègue spécialisé dans son problème. »

En effet, à côté des 3 centres de revalidation (orthopédique, respiratoire et cardiaque), les kinésithérapeutes prennent aussi en charge des patients en ambulatoire, comprenez en consultations. Et cela concerne de nombreuses pathologies : troubles des membres supérieurs et inférieurs, pathologies respiratoires, lombaires, neurologiques, oncologiques, uro-gynécologiques, pré- ou post-partum, troubles sphinctériens chez l’homme, la femme et l’enfant, troubles vestibulaires, kiné maxillo-faciale, fibromyalgie.

La Clinique Saint-Luc Bouge dispose en outre de plusieurs centres dans lesquels les kinésithérapeutes jouent un rôle essentiel. C’est le cas à l’École du dos, à l’École du Parkinson et de la sclérose en plaques, au Centre Namurois de l’Obésité (CNO) ou à l’unité spécialisée dans la prise en charge du Covid long, une vraie spécificité dans la région comme le précise Olivier Dal Maso. « Peu d’hôpitaux ont mis ce genre d’unité en place. Or, la prise en charge d’un patient qui est atteint d’un Covid long est assez lourde. Elle doit être pluridisciplinaire. Certains patients souffrent en outre de troubles musculo-respiratoires importants et de dysautonomie. Le regroupement de toutes ces unités est quasi unique dans le Namurois et c’est ce qui fait la spécificité de la Clinique Saint-Luc. »

Une collaboration globale

À Saint-Luc, la kinésithérapie répond aujourd’hui parfaitement aux demandes des patients et des médecins. « Mais nous ne nous développons pas seuls », souligne Carlos Van Cleve, kinésithérapeute spécialisé en pathologies pulmonaires. « Nous avançons en partenariat avec tous les autres services médicaux, médecins et spécialistes de la clinique. Il y a une totale collaboration entre les services paramédicaux et médicaux. Nous avons souvent des réunions pour savoir ce qu’ils attendent de nous. Nous voulons non seulement être à la pointe mais aussi répondre à une demande précise des médecins et/ ou de la patientèle. » Ces 10 dernières années, avec l’essor de la cardiologie à Saint-Luc, les kinésithérapeutes ont par exemple constaté une augmentation de la revalidation cardiaque. Ils ont dû s’adapter pour proposer notamment des prises en charge pluridisciplinaires post-opératoires
spécifiques.

Le kinésithérapeute en milieu hospitalier

Le travail du kinésithérapeute en milieu hospitalier se démarque fortement du travail du kinésithérapeute en cabinet. Au sein de l’hôpital, le kinésithérapeute travaille en parfaite collaboration avec les infirmiers et les médecins et il prend en charge des patients de tous les services : réanimation, orthopédie, traumatologie, neurologie, cardiologie, chirurgie générale, chirurgie respiratoire, gériatrie, urologie.

Pour répondre aux demandes parfois précises, il est souvent amené à se spécialiser dans un domaine bien particulier. Il prend en charge des patients ayant été soignés à l’hôpital en pré- et/ou post-opératoire et des patients en ambulatoire. De par les collaborations entre hôpitaux, il peut aussi être amené à travailler avec d’autres centres hospitaliers. La Clinique Saint-Luc collabore par exemple avec l’hôpital de Mont-Godinne comme l’explique Carlos Van Cleve. « Notre partenariat concerne les prises en charge pré- et post- opératoires des greffes pulmonaires. C’est-à-dire que nous réalisons la préparation pulmonaire avant l’opération ou la revalidation post-opératoire de tous les patients qui seraient trop éloignés pour se rendre à Mont-Godinne. »

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