Pourquoi faire de la chirurgie plastique ?

La chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique comporte deux grandes branches qui sont indissociables : la reconstruction et l’esthétique. Elle a pour but d’intervenir après des traumatismes (accidents, escarres, brûlures…), dans le cadre du traitement des maladies (cancer mammaire, cancers cutanés…), pour corriger des malformations congénitales (seins tubéreux, pectus excavatum…), pour corriger des séquelles (amaigrissement massif…) ou pour « embellir ».

Dans sa branche reconstructrice, l’unité de chirurgie plastique de la Clinique Saint-Luc Bouge travaille en collaboration avec les différents services de l’institution dans un fonctionnement d’équipe afin d’assurer une prise en charge optimale des pathologies rencontrées (reconstruction mammaire, couvertures de pertes de substance cutanée traumatiques ou chirurgicales, fermeture d’escarres, lésions cancéreuses…).

Dans sa branche plus esthétique, différentes procédures sont pratiquées (plasties mammaires, abdominoplasties, blépharoplasties, lipoaspirations, otoplasties…) selon vos besoins et vos attentes. Avec pour but, non pas de dissimuler quelque chose d’inesthétique, mais de révéler et retrouver votre harmonie.

L’écoute, la confiance, la compétence et une proposition chirurgicale personnalisée sont nos engagements envers chacun de nos patients. Bien que chaque patient soit pris en charge par son chirurgien, nous travaillons en équipe et n’hésitons pas à solliciter les compétences de chacun si elles vous sont profitables.

3 secteurs d’activités du service

  • La consultation et les petites procédures ambulatoires

Dans ce cadre se déroule la consultation de chirurgie plastique générale avec notre équipe médicale ainsi que la prise en charge de petites lésions accessibles à une chirurgie sous courte anesthésie locale (grains de beauté, laser…), la prise en charge des plaies ainsi que les actes de médecine esthétique.

  • La chirurgie en hôpital de jour chirurgical

Ici se déroulent toutes les interventions ne nécessitant pas un séjour à l’hôpital. Dans ce contexte sont pratiquées la majorité des actes de chirurgie sous anesthésie locale et courte anesthésie générale. Cette activité concerne l’essentiel de la chirurgie cutané, de l’onco-dermato-chirurgie ainsi que certaines procédures de chirurgie esthétique.

  • La chirurgie en hospitalisation stationnaire

Les interventions nécessitant une anesthésie générale plus longue ou une surveillance postopératoire se déroulent en hospitalisation. Vous serez pris en charge dès votre arrivée par votre chirurgien et l’équipe infirmière de l’unité de chirurgie plastique. Votre suivi sera personnalisé et ce dans un cadre médical sécurisé. Nous collaborons régulièrement avec les autres spécialités de l’hôpital afin de vous offrir le panel de soins le plus approprié, personnalisé et efficace.

Depuis votre première consultation, durant votre hospitalisation ou dans les suites de votre intervention, nous mettons l’accent sur une prise en charge multidisciplinaire afin de vous offrir les meilleurs soins. Dans cet esprit de multidisciplinarité, le service participe aux concertations oncologiques multidisciplinaires pour les pathologies cutanées et pour la cancérologie et reconstruction mammaire avec l’équipe de dermatologie, oncologie, anatomo-pathologie et chirurgie générale. Nos chirurgiens sont aussi impliqués dans le Centre Namurois de l’Obésité dans le cadre de la prise en charge des séquelles d’amaigrissement après chirurgie bariatrique.

Les traitements de notre service de chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice

Notre équipe vous assure une prise en charge couvrant le vaste domaine de traitements possibles en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique que ce soit en chirurgie de la silhouette, mammaire, du visage, oncologique ou en médecine esthétique.

Vous trouverez ci-dessous des informations générales sur les interventions pratiquées. Vous pourrez, nous espérons, y trouver des réponses à vos questions en amont d’une consultation personnalisée avec l’un de nos chirurgiens.

 

 

 

 

 

L’activité de chirurgie plastique pédiatrique (<16 ans) nécessitant une anesthésie générale et le passage au bloc opératoire, n’est actuellement plus pratiquée à la Clinique Saint-Luc Bouge.
Tous nos médecins sont conventionnés.

Chirurgie mammaire et thoracique

La chirurgie mammaire (chez l’homme et chez la femme) a pour but de redonner un galbe et une forme harmonieuse au thorax/poitrine. Plusieurs interventions sont possibles et seront adaptées à la morphologie et à la  demande spécifique. Ces interventions sont réalisées sous anesthésie générale et le résultat final est attendue vers le 3e mois.

Les conditions requises de façon générale pour toute intervention mammaire :

  • Bilan sénologique (échographie +/- mammographie)
  • Être non-fumeur (ou arrêter minimum 6 semaines avant/après l’intervention)
  • Arrêter tous les médicaments qui « fluidifient » le sang 10 jours avant l’intervention
  • Avoir un poids stable

Reconstruction mammaire

La reconstruction mammaire vise à reconstituer un sein qui a été atteint d’un cancer. Elle vous concerne si vous avez bénéficié d’une mastectomie (ablation complète du sein), si vous allez subir une mastectomie et vous désirez une reconstruction immédiate, si vous pensez à une mastectomie bilatérale préventive (mutation génétique) ou si vous avez bénéficié d’une tumorectomie occasionnant une déformation de votre sein.

De multiples techniques existent pour vous aider à retrouver votre féminité après votre cancer du sein (implants, lipofilling, lambeau libre…). Nous discuterons lors de la consultation de vos antécédents, du type de traitement pour le cancer que vous avez reçu, mais aussi de vos habitudes de vie et vos souhaits. Ces éléments permettront de nous orienter vers la solution de reconstruction qui vous convient le mieux.

Indépendamment des modalités, la reconstruction prévoit plusieurs étapes, est réalisé en anesthésie générale et peut nécessiter d’éventuelles retouches ultérieures.

1. Reconstruction du volume mammaire

2. Symétrisation

Afin d’harmoniser la forme et le volume des deux seins, il est souvent nécessaire de symétriser le sein controlatéral par lifting, réduction ou plus rarement par une augmentation mammaire. Dans la même séance, il est possible de corriger les éventuelles imperfections du sein reconstruit. Ces opérations se réalisent sous anesthésie générale et courte hospitalisation.

3. Reconstruction de la PAM (plaque aréolo-mamelonnaire)

C’est souvent la dernière étape qui finalise le processus de reconstruction. Plusieurs techniques de reconstruction sont possibles pour le mamelon : petite plastie locale, utilisation d’une greffe controlatérale ou bien prélevé ailleurs. Quant à l’aréole, la technique peut être un tatouage ou une greffe de peau. Cette opération se déroule le plus souvent sous anesthésie générale en hospitalisation de jour.

Augmentation mammaire

L’augmentation mammaire permet d’accroitre le volume de la poitrine en procédure esthétique ou correction d’asymétrie mammaire (p.ex. seins tubéreux). En fonction de vos attentes et de votre morphologie, différentes options doivent être discutées : la technique utilisée pour l’augmentation (prothèse ou graisse), le type de prothèse et sa position, la position de la cicatrice.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale
  • Durée variable selon la technique
  • Hospitalisation de jour ou séjour d’une nuit
  • Pas de sport et port d’un soutien adapté pendant 6 semaines
  • Possible plusieurs séances (lipofilling)

Reduction et mastopexie (lifting)

L’intervention de réduction a pour but de redonner une poitrine regalbée et compatible avec votre morphologie en retirant une partie de la glande mammaire. Le lifting (ou « mastopexie »), en revanche, a pour but de « rehausser” une poitrine « tombante » et lui rendre une forme plus arrondie sans changer le volume. Ces deux procédures engendrent des cicatrices autour des aréoles et dans la partie inférieure du sein. La lactation et la sensibilité de l’aréole peuvent être impactées à la suite de l’intervention.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, durée +/- 3h
  • Hospitalisation de 1-2 nuits
  • Pas de sport et port d’un soutien adapté pendant 6 semaines
  • Pas de sport pendant 2 mois
  • Reprise du travail après 1-2 semaines

Gynécomastie

Une gynécomastie est définie par une augmentation du volume de la glande mammaire (le plus souvent bilatéral, symétrique, de consistance ferme et sensible à la palpation) chez l’homme. Les gynécomasties sont à différencier des adipomasties, plus fréquentes et correspondant à une accumulation locale de graisse. Souvent, gynécomastie et adiposmastie sont associées (adipogynécomastie).

Généralement la gynécomastie est idiopathique, c’est à dire qu’il n’existe aucune cause à sa survenue ; cependant, dans certains cas elle peut être en rapport avec une production hormonale anormale, ou liée à la prise de certains médicaments. Un bilan est nécessaire afin d’éliminer une cause éventuelle : échographie mammaire, dosage hormonal, échographie testiculaire. Lorsqu’aucune cause n’a été retrouvée, une intervention chirurgicale peut être proposée : on appelle ce type d’intervention une « cure de gynécomastie » (exérèse de la glande mammaire). Ce geste sera souvent associé à une lipoaspiration thoracique afin de corriger le contour.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale et comporte un temps dorsal et un temps ventral
  • Les incisions sont de petites tailles et cachées dans les replis de la peau (lipoaspiration) et autour de l’aréole (4-5cm) afin de retirer l’excès de glande
  • Vous pouvez regagner votre domicile le jour même ou le lendemain de l’intervention
  • Pas de sport et port d’un gilet de contention pendant 6 semaines
  • Reprise du travail après 1 ou 2 semaines

Réparation de mamelon inverse/invagine

Le mamelon correspond à la zone d’émergence des canaux galactophores au centre du sein et de l’aréole. Il réalise un relief et permet la lactation. La projection mamelonnaire est en moyenne de 3 à 7 mm (jusqu’à 1cm). Ce relief mamelonnaire peut être peu marqué, inexistant voire ombiliqué. On parle alors de mamelon invaginé. La cause de l’invagination réside dans des canaux galactophores courts qui rétractent le mamelon.

La procédure de correction vise à restaurer la projection mamelonnaire : le but est purement morphologique mais en aucun cas fonctionnel dans le but d’allaiter. La libération du mamelon se fait le plus souvent en coupant le tissu qui le retient et/ou en créant un support sous-jacent empêchant sa rétraction. L’incision est minime et généralement invisible après la guérison.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention peut être réalisée sous anesthésie locale
  • Un arrêt de tabac est nécessaire (minimum) 6 semaines avant et 6 semaines après l’intervention
  • Selon la technique, un pansement « tuteur » est appliqué pendant 5-7 jours
  • Le résultat escompté est attendu après 3 mois et considéré stable à 1 an

Chirurgie de la silhouette

Les disgrâces qui affectent la silhouette sont particulièrement mal ressenties et mal vécues. Il n’y a pas une seule technique qui puisse être appliquée à tous les cas : il convient de tenir compte de l’état de la peau et de la localisation de l’excèdent, de l’importance et de la localisation de la surcharge graisseuse, de la tonicité des muscles abdominaux, de la morphologie générale ainsi que de la demande et des attentes.

Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à ces actes chirurgicaux. Si elles existent, les éventuelles conditions de prise en charge par l’assurance maladie vous seront précisées.

Les conditions requises de façon générale pour toute intervention de correction de la silhouette consistent en :

  • Être en bonne santé
  • Être non-fumeur (ou arrêter le tabac minimum 6 semaines avant l’intervention)
  • Arrêter tous les médicaments qui « fluidifient » le sang 10 jours avant l’intervention (Aspirine…)
  • Avoir un poids stable depuis 1 an et distance de > 18 mois d’une intervention de chirurgie bariatrique
  • Désirer réaliser cette intervention pour vous-même et non pour combler le désir de quelqu’un d’autre

Plusieurs techniques chirurgicales sont disponibles pour corriger la silhouette, et cela dans le cadre d’une chirurgie esthétique ou dans la correction de séquelles d’amaigrissement ou d’asymétries corporelles : lipoaspiration et liposculpture, abdominoplastie, bodylift, thoracoplastie, brachioplastie, cruroplastie. Ces différentes techniques ont pour but de corriger la silhouette, mais en aucun cas une finalité de perte de poids.

Schématiquement, en présence d’une demande de correction chirurgicale, deux cas de figure peuvent être observés : soit une lipoaspiration sera envisagée isolément, soit il faudra avoir recours à une technique combinée de lipoaspiration et résection chirurgicale afin de remettre en tension les tissus. Le résultat final de ces chirurgies devient visible après minimum 3-6 mois.

Abdominoplastie

Cette opération vous sera proposée dans le cas où l’abdomen présente un excédent cutanéo-graisseux persistant (un tablier abdominal) et/ou la peau présente un aspect détendu, vergeturé et excédentaire et cela, par exemple, après une importante perte de poids ou plusieurs grossesses.

L’opération a pour but de remettre en tension la peau abdominale en retirant l’excès de graisse et peau présent (sous le niveau de l’ombilic). La taille est affinée et la silhouette redessinée grâce à la lipoaspiration des flancs et des hanches qui est souvent réalisée dans le même temps.

Les conditions spécifiques requises pour l’intervention

  • Dernier accouchement plus de 9 mois
  • Ne pas avoir de projet de grossesse

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, durée de 3-4h
  • La cicatrice est dans le bas du ventre, plus longue qu’une cicatrice de césarienne (cachée par les sous-vêtements) et autour de l’ombilic
  • La durée d’hospitalisation est en moyenne de 2 nuits après l’opération
  • Une gaine abdominale devra être portée pendant 6 semaines
  • Ne pas porter de charge lourde et restriction du sport pendant 2 mois
  • Reprise du travail après 4 semaines

Body lift inferieur

Le body lift est une opération destinée à retendre la peau du tiers moyen du corps : à l’avant du corps (abdomen et pubis), à l’arrière (fesses) et sur les côtés (cuisses externes et hanches). On aboutit ainsi à une cicatrice au niveau de la ceinture. Cette remise en tension, s’accompagne d’un remodelage de la silhouette par de la lipoaspiration des hanches, du bas du dos et des flancs. Le volume fessier est aussi corrigé par remise en tension de la peau et/ou auto augmentation par lambeau fessier. La face externe des cuisses peut aussi être corrigée par résection si un excédent cutané est présent à ce niveau.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, durée 4-5h
  • La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 nuits après l’opération
  • Une gaine abdominale devra être portée pendant 6 semaines
  • Ne pas porter de charge lourde et restriction du sport pendant 2 mois
  • Reprise du travail après 4 semaines

Thoracoplastie – body lift supérieur

Ces deux interventions ont pour but de corriger le haut du corps (thorax et dos) en remettant en tension la peau et retirant l’excès cutanéo-graisseux présent au niveau de la ligne du soutien-gorge et du sillon mammaire. Similairement au body lift inferieur, la silhouette est redessinée de façon globale. Ces procédures peuvent être associées à une cure de gynécomastie et/ou à une brachioplastie. Elles sont pratiquées en anesthésie générale et les cicatrices sont « dissimulées » dans les plis naturels du thorax.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, durée 3-4h
  • La durée d’hospitalisation est en moyenne de 3 nuits après l’opération
  • Une gaine thoracique devra être portée pendant 4-6 semaines
  • Ne pas porter de charge lourde et restriction du sport pendant 2 mois
  • Reprise du travail après 4 semaines

Lipoaspiration, liposculpture et lipomodelage

La lipoaspiration/liposuccion permettra de traiter un excès de graisse localisé (p.ex. « la culotte de cheval », les hanches, l’abdomen, les cuisses, les genoux etc…) et permettra, dans certains cas bien spécifiques, de réduire les stocks de graisse en profondeur et de définir et sculpter les reliefs musculaires sous-jacents afin de remodeler le corps (procédure de liposculpture haute définition ou « etching »). Il sera possible, chez certains patient(e)s, de profiter du tissu graisseux extrait pour « remplir » des régions corporelles jugées insuffisamment galbées (procédure de lipomodelage / lipofilling).

Malgré son extrême banalisation au cours de ces dernières années, elle doit être considérée comme une véritable intervention chirurgicale et ne constitue en aucun cas un traitement de l’obésité.

La liposculpture haute définition ou « etching » est une technique de lipoaspiration plus avancée qui permettra, dans certains cas bien spécifiques, de réduire l’excèdent graisseux et de définir et sculpter les reliefs musculaires sous-jacents afin de remodeler le corps avec un niveau de définition plus important. Cette procédure va de pair avec une hygiène de vie saine et n’est proposée que chez les patients en bonne condition physique, avec un BMI entre 20 et 25 kg/m², sans comorbidités et non-fumeur. La liposculpture haute définition est contre-indiquée après une perte de poids massive ou excèdent cutané important.

Dans certains cas il est possible de profiter du tissu graisseux extrait pour « remplir » certaines régions jugées insuffisamment galbées (lipofilling). Cette procédure vous concerne si vous recherchez une augmentation du volume naturelle et sans implant, cela au niveau de la poitrine, des fesses ou de toute zone présentant une asymétrie, un creux disgracieux ou une dépression cicatricielle.

Le traitement de telles surcharges graisseuses localisées ne justifie pas une prise en charge par l’assurance maladie.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale
  • Les incisions mesurent moins d’un centimètre, sont réalisées dans des zones peu visibles et permettent d’aspirer la graisse dans différentes régions du corps
  • La graisse qui a été aspirée est préparée avant d’être injectée
  • Les incisions réalisées au niveau des fesses sont à peine visibles et font la taille d’un trou d’aiguille
  • Pour minimiser les hématomes (bleus) dans les zones où la graisse à été aspirée, une gaine de contention est portée dès la fin de l’intervention et pendant 4 semaines
  • Vous pouvez regagner votre domicile le jour même de l’intervention
  • Pas de sport pendant 2 mois
  • Reprise du travail après 1 ou 2 semaines

Brachioplastie (lifting face interne du bras)

La peau de la face interne des bras, très fine, est fortement « sollicitée » par les mouvements et en cas de variations de poids importantes. Ceci explique que, associée ou non à un excès de graisse, un affaissement cutané est fréquemment observé dans cette région. Lorsqu’il existe un relâchement de la peau à ce niveau, seule une remise en tension de cette peau excédentaire est susceptible de corriger le défaut : c’est le lifting de la face interne de bras (ou brachioplastie).
L’intervention a alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse par une lipoaspiration, de supprimer l’excédent cutané et redraper la peau restante afin de redessiner le galbe du bras.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale
  • La cicatrice est cachée sous l’aisselle ou s’étend de l’aisselle jusqu’au coude
  • Dès la fin de l’intervention, un vêtement de contention devra être porté pendant 4 semaines
  • Les zones traitées resteront gonflées pendant minimum 3 semaines avant de dégonfler progressivement
  • Pas de sport, pas de charges lourdes pendant 1 mois
  • Reprise du travail après 1 semaine
  • Le résultat final devient visible après minimum 6 mois

Cruroplastie (lifting de la face interne de la cuisse)

La peau de l’intérieur des cuisses est fine et ses fibres élastiques sont fragiles. Elle est donc rapidement dégradée par le vieillissement naturel ou par les variations pondérales. Au problème de l’excès de peau s’associe souvent le problème d’un excès de graisse localisé à ce niveau. L’augmentation de son volume peut devenir gênant à la marche à cause du frottement. Lorsqu’il existe un relâchement de la peau au niveau de la face interne des cuisses, seule une remise en tension de cette peau est susceptible de corriger ce défaut : c’est le lifting de la face interne de la cuisse (cruroplastie).
L’intervention a alors pour but de réduire l’infiltration graisseuse par une lipoaspiration, de supprimer l’excédent cutané et redraper la peau restante afin de redessiner la cuisse.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée sous anesthésie générale
  • La cicatrice est cachée dans l’aine ou s’étend de l’aine jusqu’à la partie interne du genou
  • Dès la fin de l’intervention, un vêtement de contention devra être porté pendant 4 semaines
  • Les zones traitées resteront gonflées pendant minimum 3 semaines avant de dégonfler progressivement
  • Pas de sport, pas de charges lourdes pendant 1-2 mois
  • Reprise du travail après 3 semaines
  • Le résultat final devient visible après minimum 6 mois

De manière pluridisciplinaire, notre équipe de chirurgiens plastique, esthétique et reconstructrice intervient pour corriger vos traumatismes, maladies ou malformations.

Chirurgie du visage

Lifting cervico-facial

Le « lifting cervico-facial » a pour but de traiter l’affaissement de la peau et des muscles du visage et du cou, afin de permettre au visage de retrouver l’aspect qui était le sien quelques années auparavant : apparence plus reposée et détendue, tout en obtenant un effet de rajeunissement appréciable. Le lifting ne modifie pas l’aspect des paupières, mais une blepharoplastie peut être associée ainsi qu’une lipoaspiration cervicale et la réinjection de graisse au niveau des zones creuses du visage.

Conditions requises pou l’intervention

  • Arrêt du tabac et des anticoagulants
  • Préparation par arnica

L’intervention en quelques mots

  • Anesthésie générale
  • Chirurgie de 3 à 4h. Les cicatrices dissimulées devant les cheveux et devant/derrière l’oreille
  • Hospitalisation d’une nuit
  • Après l’opération :
    • Rendez-vous de contrôle après 7 jours
    • Bandeau de contention et fils pendant 1 semaine
    • Ecchymoses à 15 jours – gonflement d’un mois
  • Pas de prise en charge par la mutuelle

Rhinoplastie

Blépharoplastie

Les « blépharoplasties » désignent les interventions de chirurgie des paupières qui visent à supprimer certaines disgrâces présentes au niveau des paupières supérieures et/ou inférieures, les plus fréquentes étant :

  • Paupières supérieures lourdes et tombantes, avec excès de peau formant un repli plus ou moins marqué,
  • Paupières inférieures affaissées et flétries avec petites rides horizontales consécutives à la distension cutanée,
  • Hernies de graisse, responsables de « poches sous les yeux » au niveau des paupières inférieures ou de paupières supérieures « bouffies ».

Une blépharoplastie se propose de diminuer les signes de vieillissement présents au niveau des paupières et de remplacer l’aspect « fatigué » du regard par une apparence plus reposée et détendue. Elle permet notamment d’ouvrir le regard par la correction subtile de l’excès de peau des paupières supérieures.

La blépharoplastie, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, peut dans certains cas où il y a une répercussion fonctionnelle (limitation de champs visuel) faire l’objet d’une prise en charge par l’assurance maladie.

Les conditions requises pour l’intervention

  • Arrêt du tabac et des anticoagulants

L’intervention en quelques mots

  • Procédure en anesthésie locale (paupières supérieures) ou générale (paupières inferieures / 4 paupières)
  • Retour au domicile le jour de l’intervention
  • Rendez-vous de contrôle à 24-48h pour premier changement de pansement
  • Pansements et fils pendant 1 semaine
  • Ecchymoses et gonflement 15 jours – 1 mois
  • Restriction des efforts pendant 2 semaines
  • Résultats escompté final à 3 mois

Otoplastie (chirurgie des oreilles décollées)

La correction d’oreilles décollées ou « otoplastie » permet de remodeler des pavillons jugés excessivement visibles.
Schématiquement, on peut distinguer trois anomalies typiques qui sont plus ou moins associées entre elles :

  • Une absence de pli au niveau de la partie de l’oreille ayant normalement la forme d’un Y
  • Un décollement ou une taille excessive du cartilage de la conque, projetant l’oreille vers l’avant
  • Un lobe de l’oreille trop décollé

Une otoplastie peut être réalisée sur les deux oreilles ou sur une seule (asymétrie) et a pour but de corriger la forme en remodelant le cartilage, de façon à obtenir des oreilles « recollées », symétriques, de taille et d’aspect naturels.

L’opération peut être réalisée chez l’adulte comme chez l’enfant. Résultat escompté final à 3 mois.

L’intervention en quelques mots

  • En anesthésie locale (adultes/adolescents) ou anesthésie générale (enfants)
  • Retour au domicile le jour de l’intervention
  • Rendez-vous de contrôle à 24-48h
  • Port d’un bandeau pendant 1 mois
  • Restriction des efforts pendant 6 semaines

Lobe d’oreille fendu

« L’ouverture » du lobe d’oreille peut être d’origine traumatique (poids des boucles d’oreille, arrachement…) ou congénitale. En fonction de la gravité de l’ouverture, une technique adaptée de fermeture vous sera conseillée.

L’intervention en quelques mots

  • Procédure en anesthésie locale, durée 20-40 minutes
  • Retour au domicile le jour de l’intervention
  • Rendez-vous de contrôle à 10-15 jours

Onco-Dermato-Chirurgie

Onco-Dermato-Chirurgie

Les tumeurs (ou lésions) cutanées sont des taches ou des excroissances de la peau, de taille, de forme et de couleur variables. Elles peuvent se situer sur l’ensemble de la face ou du corps. Chaque type cellulaire contenu dans la peau est capable de se transformer en tumeur bénigne ou maligne : il existe donc un grand nombre de tumeurs cutanées, allant du simple « grain de beauté » à la tumeur très rare (p.ex. kystes sébacés, lipomes, carcinomes, mélanome…). Elles peuvent apparaître au cours de la vie ou être présentes dès la naissance. Elles sont le plus souvent diagnostiquées par un dermatologue ou par votre médecin traitant qui demande à un chirurgien plasticien d’en réaliser l’exérèse.

L’intervention en quelques mots

  • L’intervention est réalisée le plus souvent sous anesthésie locale (ou anesthésie générale, si lésion importante)
  • Les cicatrices sont, tant que possible, dissimulées dans les plis et creux naturels de la peau
  • Les points de suture sont très fins et retirés après 5 à 7 jours pour le visage, après 10-15 jours pour les membres et le tronc
  • Un pansement est placé sur la cicatrice, des soins seront les plus souvent prescrit au domicile jusqu’au prochain rendez-vous
  • Vous pouvez regagner votre domicile le jour même de l’intervention

Médecine esthétique

Médecine esthétique

Avec le temps, la peau du visage est moins souple, moins élastique et plus « tombante » et la graisse du visage à tendance à fondre et à s’affaisser. La conséquence de ces modifications est l’apparition de rides et creux causant un aspect « fatigué » et/ou « triste » du visage.  L’exposition importante au soleil, le manque d’hydratation et le tabac accentuent cette « dégradation » cutanéo-graisseuse.

Face à une demande croissante de correction esthétique « douce » et non invasive, les techniques d’injections d’acide hyaluronique et de toxine botulique se sont développées. Ces produits ont pour but de restaurer le volume (produit de comblement comme l’acide hyaluronique) ou d’empêcher la contraction musculaire (toxine botulique) afin de redonner un aspect naturellement détendu et rajeuni au visage. Les produits injectables ont un effet temporaire et réversible et leur durée dans le temps dépend des zones traitées, du produit et du patient.

Ces traitements, utilisés de manière adaptée, peuvent avoir un effet « préventif » (généralement chez les patients de moins de 30 ans) en empêchant la formation des rides/creux de manière ciblée.

Lors de la première consultation, l’analyse du visage et la mise au point des zones à traiter seront effectuées. Les injections seront réalisées lors d’une deuxième séance et un contrôle sera effectué endéans les 15 jours.

Les conditions requises et la procédure en quelques mots

  • Avoir des attentes réalistes quant aux résultats du traitement
  • Arrêt de la consommation d’alcool (avant et après la procédure)
  • Prevention de l’herpes
  • Arrêt de médicaments anticoagulants
  • Ne pas s’allonger durant les 3h qui suivent l’injection, ne pas consommer d’alcool après l’injection, pas de sport pendant 48h
  • Des hématomes (bleus) sont parfois visibles après l’injection mais s’estompent en 2-3 jours (prévention par prise d’arnica avant la procédure) 

Injection d’acide hyaluronique

L’acide hyaluronique est une molécule naturellement présente dans la peau. Les injections de ce produit ont pour but de restaurer le volume du visage qui a été perdu (tempes, pommettes, lèvres…), de restaurer son contour (ovale du visage, menton, bas joue…) et de combler les creux formés par les rides (sillon naso-génien, ride d’amertume…).

L’effet de l’acide hyaluronique est immédiat et il est totalement résorbable, son effet s’estompe après environ 1 an (selon le produit utilisé et les zones traitées)

Injection de toxine botulique

La toxine botulique a pour but d’empêcher la contraction musculaire en bloquant la transmission de l’information entre le nerf et le muscle. Cette action est transitoire et réversible (durée de 3 à 6 mois) avec la dégradation endogène de la toxine.

La contraction musculaire a pour conséquence de « plisser » la peau et provoquer l’apparition de rides cutanées plus ou moins marquées. La permanence des rides est accélérée par la consommation de tabac, l’exposition au soleil et le manque d’hydratation de la peau. Après 30 ans, ces rides « marquent » la peau jusqu’à parfois devenir visibles de manière permanente même au repos.