Le média namurois Boukè et la Clinique Saint-Luc répondent aux questions que vous vous posez à propos de l’alcoolisme et des Fêtes de fin d’année.

C’est une première à la fois pour Boukè et pour la Clinique Saint-Luc Bouge : produire ensemble une émission web avec des professionnels de la santé et des journalistes autour d’une thématique.

Pour le numéro zéro, on a parlé d’alcoolisme à l’approche des Fêtes de fin d’année.

Les spécialistes représentant la Clinique Saint-Luc étaient le docteur Pierre Deltenre, hémato-gastro-entérologue et Kathleen Bourlée, coordinatrice des psychologues.

Avec eux, il y avait Corine Buron, journaliste Boukè, et Vincent Liévin, journaliste Santé free-lance.

L’équipe a parcouru les questions les plus courantes à propos de l’alcoolisme à l’approche des Fêtes.

Voici 9 infos médicales marquantes qui ont été relevées lors de cette émission :

  1. Différence entre consommation à risque et addiction : La consommation à risque commence rapidement mais n’équivaut pas à une addiction. L’addiction se caractérise par la difficulté à se passer d’alcool.
  2. Impact sur la santé : Le risque pour la santé augmente dès le premier verre pour les femmes et le second pour les hommes, incluant des risques de maladies cardiovasculaires, hépatiques, et de cancer.
  3. Facteurs psychologiques et médicaux : L’alcool devient problématique lorsqu’il sert à apaiser l’anxiété ou d’autres émotions, augmentant le risque de dépendance.
  4. Inégalité face à l’alcool : Certains individus sont plus prédisposés à développer des problèmes hépatiques ou d’autres troubles liés à l’alcool, en partie à cause de facteurs génétiques ou constitutionnels.
  5. Consommation chez les jeunes : Le binge drinking chez les étudiants peut entraîner une dépendance rapide. L’idéal est de retarder le plus possible l’âge de la première prise de boisson alcoolisée.
  6. Produits sans alcool : Leur utilisation est controversée car ils peuvent rappeler les habitudes liées à l’alcool (comme simplement le fait de décapsuler une bière), et certains produits dits sans alcool en contiennent quand même un peu.
  7. Prévention: Il est hautement conseillé d’éviter les excès (6 verres et plus) et d’avoir au moins 2 ou 3 jours sans alcool chaque semaine pour réduire les risques liés à sa consommation​​.
  8. « Bonnes résolutions » : Si vous êtes fumeur et buveur, ne vous posez pas la question de l’assuétude dont vous voulez vous débarrasser en premier : arrêtez tout en même temps.
  9. Bon ou mauvais alcool : Il n’y a pas d’alcool qui serait plus ou moins nocif que d’autres : que ce soit la bière, le vin ou les spiritueux, l’alcool est nocif. Le risque de quasiment tous les cancers est augmenté dès le premier verre de vin, dès le premier verre de bière, dès le premier verre d’alcool.
Contactez notre unité d’alcoologie via le secrétariat de Gastro-entérologie : 081/20.90.91

Regardez l’émission de Bouké média « C’est grave Google? » du 18.12.2023 :

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