Bénévole : Un métier passionnant et proche des patients

À la Clinique Saint-Luc Bouge, les bénévoles sont pleinement intégrés à la vie de l’hôpital. Les bénévoles sont reconnus dans les couloirs de l’hôpital grâce au port d’un badge qui est obligatoire. Ils côtoient les soignants, aident les patients dès l’accueil jusqu’à la salle d’examen comme Jacques Baclin, par exemple. Voilà 10 ans qu’il est bénévole : « Je suis pensionné du chemin de fer depuis 2014. J’ai commencé aux urgences puis j’ai été au 1er étage au service médecine et ensuite à l’accueil. J’ai pu vivre différentes approches et prendre le temps de discuter avec les patients. »

Ils ne peuvent évidemment pas tout faire au sein de l’hôpital : les limites sont fixées conjointement par le département ressources humaines et le service dans lequel le/la bénévole exerce son activité. Ils ne peuvent, par exemple, pas effectuer d’acte technique ou encore l’horaire ne peut pas être modifié sans l’accord préalable du département ressources humaines.
Entre eux, l’ambiance est très positive comme le souligne Jacques : « Il y a des bons liens entre les bénévoles, on se reconnaît et on discute entre nous. On sent que nous sommes aimés et très appréciés des autres services de l’hôpital. Nous avons reçu une formation et chaque année nous avons des remises à jour.»

La Clinique se soucie du bien-être moral et de la formation des bénévoles, avec une aide psychologique au besoin et des formations psychologique et des formations continues pour tous les bénévoles comme l’hygiène hospitalière, l’écoute active, la communication… mais aussi des formations ciblées en fonction du service (gestion du deuil…).
Une expérience qui enchante aussi Chantal Parisse, bénévole à la Clinique depuis deux ans. « Avant, j’étais bénévole dans un home à Bruxelles. J’ai d’abord commencé par travailler à l’accueil de la Clinique Saint-Luc pour remplacer une personne qui était opérée. Quand elle est revenue, j’ai cédé ma place et j’ai été aider aux urgences. J’aime beaucoup y travailler parce que je m’y sens utile. On sent que l’on peut rassurer les gens.»
Pour sa part, elle s’investit dans le service des urgences auprès des soignants : « Nous sommes trois bénévoles. Je m’occupe de recharger les armoires sur roulettes de linge pour les lits (cela permet de faciliter le travail des infirmières pour refaire les lits). J’aide aussi pour que le personnel ait tout à sa disposition à l’entrée des urgences (l’aspect logistique). Le personnel est très sympathique avec nous et très à l’écoute.»

Un rythme adapté

Chantal insiste sur un aspect important : la vie de bénévole est un choix que l’on peut faire à son rythme. « J’avais suivi des cours de secourisme auparavant. J’ai voulu devenir bénévole en parlant avec une amie qui habitait en face de chez moi et qui était déjà bénévole dans un home dans un quartier un peu défavorisé. Les gens y étaient bien soignés. On y trouvait beaucoup de bénévoles. Aujourd’hui, je suis bénévole une fois par semaine. Je ne peux pas faire plus parce que je dois faire attention à ma santé. On ne me demande jamais rien d’impossible et je suis très contente de le faire. »

De son côté, Jacques Baclin travaille à l’accueil jusque midi. « Je suis là pour diriger les personnes quand elles ne trouvent pas leur chemin. Je vais rechercher des chaises roulantes dans les étages pour les apporter notamment aux personnes handicapées par une blessure ou la maladie quand elles arrivent à l’hôpital et qu’elles doivent circuler dans l’hôpital. Les patients ont besoin qu’on les écoute, qu’on les rassure. On est parfois là pour les consoler. Je viens tous les mercredis et je vois souvent les mêmes personnes. On prend des nouvelles. On crée des liens tout en gardant le secret évidemment.»

Oser franchir le pas

Enchantée par son expérience, Chantal donne un conseil aux personnes qui seraient intéressées : « Les gens peuvent oser s’investir comme bénévole. Je vais d’ailleurs en parler à une personne qui habite en face de chez moi et qui est très serviable. Il ne faut pas hésiter parce que c’est gai de rencontrer les personnes et de les aider à l’hôpital.»

Un avis partagé par Jacques qui lance lui aussi lance un appel aux bénévoles : « Nous recherchons des bénévoles parce qu’à l’âge de 75 ans, c’est terminé pour nous. Pourtant, il y a tellement de bons moments à passer ici à aider les patients. »

A noter, une convention est signée par les deux parties. Le bénévole reçoit également une note d’information et une copie de la loi concernant le volontariat.